L'ouragan. Nous avons été prévenus, les chaines météo ne parlent que de ça et en ville tout le monde s'affole. Mon père a barricadé notre maison, mes demis frères l'ont aidé et moi j'ai fait ce que j'ai pu dans le jardin avec les plantes qui nous tiennent à coeur. Seulement aujourd'hui, et comme les autres jours en général je n'en ai fait qu'à ma tête. Têtue que je suis. Le refuge avait besoin de moi, les animaux devaient être mis en sécurité. Ils le sont tous depuis déjà deux jours mais les derniers arrivants n'avaient pas encore de place. Jerry m'a appelé pour leur venir en aide, je n'ai pas pu refuser. Mais à présent je me retrouve piéger. Le vent s'est levé, la pluie ne cesse de s'abattre et moi, moi je suis dehors entrain d'essayer de lutter contre les éléments. Tree Hill ne devrait être touché que dans quelques heures mais on sent déjà que l'ouragan est en approche.

Je marche le plus vite possible, mon vespa est resté sur place c'était beaucoup trop risqué. Alors me voilà le long d'un trottoir bordé d'arbres et d'habitations. Je n'anticipe pas assez mes mouvements et pas assez l'environnement qui m'entoure. Alors quand une grosse branche tombe sur le sol j'ai juste le temps de me jeter sur le côté et mal me réceptionner sur mon poignet qui fait un bruit de craquement un peu trop sourd à mon gout. Je grimace de douleur mais me relève, je n'ai pas le choix je dois aller frapper chez quelqu'un. Si mon père me voyait, il serait fou. Je me dirige vers la maison la plus proche, cogne à la porte et attends qu'on m'ouvre. La douleur ne fait que s'intensifier, quelle conne.
 

Dehors c'est la tempête, la pluie fait rage, mais jusqu'à là rien de bien étrange, puisque cela fait des jours qu'on nous bassine avec cette information. Tu as fats le plein de bougie, d'eau et de denrées nous périssable en cas de coupure de courant. Avec ta fille, tu ne veux pas prendre le moindre risque. Tu ne veux pas qu'elle puisse manquer de quelques choses. Vous étiez en pleine partie de monopoly ou tu te faisais lamentablement laminé que le courant se met à s'éteindre. Tu regardes par la fenêtre, tu remarques un arbre au sol et tu fais le lien directement. Heureusement que tu avais prévus le coup. Tu allumes les bougies éparpillés dans toute la pièce quand soudain tu attends frapper à la porte. Tu te demandes qui est assez fou pour braver la tempête et tu es encore plus surpris d'apercevoir une jeune femme. Elle semble blessé et sans qu'elle puisse dire quelques choses. "Entrez vite!" Tu as le coeur sur la main, tu aimes aider ton prochain, tu lui souris et te recule afin de la laisser entrer. Tu refermes la porte direct après son passage pour garder la chaleur de la maison. Tu remarques que la jeune demoiselle tien son poignet. "Je peux regarder ça ?" Tu attends son approbation avant de la toucher. Tu touches pour savoir l'endroit exact où elle a mal et savoir si c'est casser. Enfin savoir, tu n'es pas médecin, mais tu as l'habitude de ce genre de blessures. Tu regardes ta fille et tu lui demandes de te chercher la trousse de secours. En attendant son retour, tu entames la conversation avec la jeune fille. "Vous êtes folle ou simplement trop courageuse pour affronter la tempête?" Avec ton grand sourir charmeur malgré toi.
 

La Porte s’ouvre assez rapidement, pas le temps pour moi de réfléchir et c’est très bien. Le vent qui balaye la ville est tout juste supportable. Je vous remercie. je passe le pas de la porte après avoir remarqué que l’homme qui m’a ouvert est plus que séduisant mais ce n’est vraiment pas le moment de s’attarder sur ce détail. Je tiens mon poignet qui me lance, tente de ne pas le bouger et l’homme qui vient de m’accueillir le remarque aussitôt. Il me demande la permission de le regarder. J’accepte d’un signe de tête, je suis tombée sur un médecin ? Si c’est le cas c’est mon jour de chance. Lorsqu’il pose se doigts sur ma peau, là où ça fait mal je ne peux réprimer un petit couinement. Faites que ce ne soit pas cassé... je l’observe lorsqu’il demande à sa fille - que je remarque tout juste - d’aller chercher une trousse médical. Il a de beaux traits, doit avoir la trentaine et me demande où se trouve sa femme. Peut être à l’étage. Bref, mes pensées sont interrompues par ses paroles. Je hausses les épaules. Peut être un peu des deux. Je réponds à son sourire avec air taquin mais suis tout de suite rappelée à l’ordre par la douleur de mon poignet. C’est vraiment gentil à vous de m’avoir ouvert. Je vous avoue que je ne savais pas vraiment quoi faire.. j’espère qu’un membre de ma famille pourra venir me chercher au plus tôt, je ne voudrai pas vous déranger.